sobota 10. listopadu 2012

La Bolivie

Initialement considérée par nous comme un pays de transit entre le Pérou et le Chili, la Bolivie nous a vraiment surprise et son paysage fait au final partie des plus belles choses que nous avons vue en Amérique latine pour l’instant. Voire la plus belle !
 
Notre voyage à travers la Bolivie nous a amené de Copacabana, sur les rives du lac Titicaca et à la frontière avec le Pérou, jusqu’à au-delà de Uyuni et de son Salar. Finalement, nous avons traversé la frontière avec le Chili dans les montagnes du Sud-ouest à 4300 mètres d’altitude pour redescendre vers San Pedro de Atacama.
 
Mythique par les récits Incas et son emplacement à 3600 mètres d’altitude, le lac Titicaca nous a réellement enchantés. La petite ville de Copacabana, au bord du lac et qui a donnée naissance, du moins nominativement parlant, à la Copacapana brésilienne était notre point de départ pour l’Isla del Sol au milieu du lac, lieu de naissance du premier Inca et également du soleil selon les mythes Inca! Le soleil y brille en effet sans pitié et lors de notre traversée de l’île de nord en sud sur 10 kilomètres nous étions bien heureux de porter nos couvre-chefs achetés tout récemment à Cusco, mais qui n’ont tout de même pas empêchés mes oreilles d’être brûlées !
 
 Non, ce n'est pas la Croatie, mais une plage du lac Titicaca
 
Une "mer" bleu azur et une vue jusqu'à l'horizon, à 3800 mètres d'altitude
 
Du lac Titicaca nous sommes allés à La Paz, non seulement pour goûter les feuilles de Coca, mais aussi pour se faire l’image de cette cité bâtie dans un canyon à 3800 mètres d’altitude ! C’est une métropole qui a de tout et dans laquelle les agences de voyages vous font un lavage de cerveau pour faire ladite « Death Raod » ! Il s’agit d’une descente de 63 kilomètres en VTT sur une ancienne route commerciale très étroite le long de ravins. Elle tient son nom des nombreux accidents qui s’y ont produits lors des croisements de camions ou de voitures, et ou le terrain extérieur de la route n’a pas pu tenir le poids de la charge et s’est érodé, y compris avec les véhicules! Reste une piste de 3m de largeur praticable sans risque en VTT, et donc sans intérêt pour nous J A part cela, le musée de l’or était malheureusement fermé et donc nous nous sommes rabattus sur le musée « de la Coca » dont la visite a le mérite de se clôturer par une dégustation de feuilles de coca ! Sans les mâcher, il faut ajouter l’une après l’autre les feuilles de Coca dans sa bouche afin de les y faire macérer dans la poche de la joue pendant trois quart d’heures pour en libérer les substances vraiment intéressantes ! Le goût est amer et peu plaisant, mais la sensation d’anesthésie dans la joue en vaut le coup, au moins une fois dans la vie !
 
La Paz, ville canyon!

On y trouve de tout sur le "marché des sorcières",
y compris les fétus de lama (au centre en haut)
 
Pour d’autres personnes en revanche, le Coca fait partie du quotidien et leur permet non seulement de travailler plus dur et plus longtemps sans avoir réellement faim, mais également d’endurer une vie qu’on ne peut pas s’imaginer plus difficile ! C’est le cas des mineurs à Potosi, qui plus est la ville la plus élevée au monde à 4200 mètres d’altitude ! Notre visite de la mine d’argent a commencé par le marché des mineurs, lieu d’achat de cadeaux pour les mineurs actifs qu’on croisera plus tard dans la mine. Notre choix s’y est porté sur un sachet de feuilles de Coca, une grande bouteille d’eau, et… une barre de dynamite ! Incroyablement, cela s’achète ici comme un petit pain, inclus le déclencheur ! La promenade spéléologique à travers la mine (spéléologique, car il fallait ramper à plat ventre pour passer certains passages !!), nous a ensuite emmené à travers des zones difficilement respirables et des passages très étroits et poussiéreux, pour rencontrer des mineurs, certains qui avaient 17 ans d’âge, d’autres qui y travaillaient déjà pendant 41 ans ! Soudainement, en pleine discussion avec l’un des mineurs expérimentés, les murs se sont mis à trembler ! Apeuré des petits cailloux tombants du plafond, notre groupe s’est immédiatement tourné vers le mineur, mais ce dernier restait stoïque et nous a expliqué en toute tranquillité qu’il ne s’agissait que de 13 coups de dynamite pour faire avancer l’un des tunnels adjacents. Il n’y avait donc aucune crainte à avoir.. Bref, la visite était intensive, mais les mineurs étaient contents de nos cadeaux, et au moins les visites touristiques ont l’apport d’éclaircir un tout petit peu la vie sous terre. Et sur terre aussi, car les agences éthiques reversent une partie de leurs bénéfices aux associations des familles de mineurs !
 
Les passages sont étroits dans la mine de Potosi

 Et la vie sous terre difficile sans feuilles de Coca

Après cette expérience, il était temps pour nous d’aller vers les grands espaces du Salar de Uyuni ! A Uyuni, nous avons réservé un tour en 4x4 qui allait nous amener jusqu’à la frontière du Chili, et nous ne savions pas à ce moment là quels paysages nous attendaient au-delà du Salar. Le Salar, lui-même déjà sorti d’un autre monde, n’était que le début d’un trajet à travers les hauts-plateaux décorés d’anciennes formations de coraux, de rochers érodés par le vent et la pluie, de lagons colorés nourrissant des centaines de flamants roses, de geysers et de déserts. C’était un paysage surnaturel qui coupera le souffle à tout un chacun qui le visite !
 
Au cimetière des trains à coté de la ville d'Uyuni

L'île Inkahuasi en plein milieu du Salar d'Uyuni,
avec ses cactus centenaires

Le loup en peau de lama!

Accroche-toi Jeanneau!

 L'un des nombreux lagons au dessus de 4300 mètres d'altitude!

Des flamants roses en plein milieu des Andes..

et une ornithologue à leurs traces! WOW! 

L'érosion est à l'origine de l'"Arbol de piedra" haut de 5 mètres

Le lagon rouge et ses milliers de flamants roses,.. 

..en effet, la couleur est irrésistible!

Les geysers, à quasi 5000 mètres d'altitude,
juste après le lever du soleil

Et les sources chaudes (38°C) desquelles on a bien profités
après le lever du soleil avec les geysers!
 
 

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